A la recherche de mon pouvoir d’achat….
Maintenant dans vos assiettes les denrées alimentaires de bases au prix de l’or …
Auraient pu être les autres titres de ce post....
La classe politique avec la complicité de l'indice INSEE a l’air de découvrir
un problème identifié pourtant depuis longtemps !!!!! Entre 2000 et 2002,
l'UFC-Que Choisir détectait des hausses carabinées affectant certains produits
(exemples : + 33 % pour les saucisses Knacki-Herta, 18,5 % pour les rillettes Bordeaux-Chesnel),
et puis, il y a eu aussi le passage à l’euro …
L'euro censé protéger les citoyens européens de l'inflation... mon cul !!!
( ça y est, je commence à m’énerver !!! pfffff ) : un ouvrage collectif (dirigé par le sociologue Jean Viard),
intitulé « Du franc à l'euro, la vérité sur les prix » (ed. de l'Aube - France Info),
rappelait que certains biens, prestations et services avaient connu une inflation de
50, 100 voire 150 % depuis 2002 (exemples : + 23 % pour un croissant,
+ 44,7 % pour un petit noir au comptoir, + 133 % pour un kilo de pommes,
+ 150 % pour un Malabar). Ce, sans oublier les augmentations liées à l'immobilier
aussi bien à la vente qu'à la location - du simple au double en dix ans -,
et les dépenses associées, telles les assurances et autres charges de copropriété.
Et l’INSEE de nous balancer un indice de... 1,6 à 2,1 % entre 1997 et 2007 !!!!
Bon ok je suis nulle en math …mais jusqu'à un certain point…L’explication de l’INSEE, la voilà :
« l'indice des prix à la consommation est une moyenne des indices élémentaires
des prix de 1 000 familles de produits suivis tous les mois. Cette moyenne tient
compte du poids de chaque famille de produits dans la consommation des ménages.
Comme l'indice des prix à la consommation mesure l'évolution des prix d'un ensemble
de biens et services représentant la consommation de l'ensemble des ménages,
les poids utilisés correspondent à la structure de consommation moyenne (...) ».
Conscient de la très théorique existence d'une « consommation moyenne»,
l'institut précise que « le consommateur ‘moyen' n'existe pas.
Chaque ménage a sa propre structure de consommation, qui diffère plus ou
moins de la structure générale : le loyer absorbe une part plus importante du
budget des ménages locataires, les dépenses de santé pèsent en général plus lourd
dans celui des personnes âgées et les dépenses de tabac dépendent de la présence
de fumeurs dans le ménage. La hausse des prix à laquelle vous êtes personnellement
confronté dépend donc de ce que vous achetez : si vous consommez beaucoup
d'un produit dont le prix augmente plus que la moyenne, votre ‘inflation individuelle'
sera plus élevée que l'inflation moyenne. ». La remarque est sage mais pas du tout
suivie d’effets…et rien pour mesurer l’impact de la hausse des prix !!!
De plus , le mode de calcul de l’INSEE est totalement obsolète,
exemple : ils estiment que la part du loyer n'est que de 6 % dans le budget des Français.
Mais pour les locataires, lesquels représentent 50 % des ménages français,
les loyers engloutissent, en moyenne, un quart de leur budget, plus encore dans
certaines villes où les loyers ont flambé (+ 30 % au minimum depuis le passage à l'euro).
En voilà une belle contrevérité, ou quand le quotidien des français n’est pas rendu par
les chiffres mais surtout occulté !!!!
…j’en suis tombé de mon fauteuil !!! Partagée entre rire et crise de nerf …Vive la désinformation !!!
C’est le principe du verre à moitié vide ou à moitié plein…
C'est une personne en âge de travailler (15 ans ou plus) qui :
1° n’a pas travaillé,
ne serait-ce qu’une heure, au cours de la semaine de référence,
2° est disponible pour travailler dans les deux semaines
et 3° a entrepris des démarches actives de recherche d’emploi dans le mois précédent,
ou a trouvé un emploi qui commence dans les trois mois.
Ce calcul à la con ne tient pas compte, bien entendu, des DOM
(Départements et Territoires d’Outre-mer), des « sous-emplois »
(chômage technique ou au temps partiel subis…) ni des départs à la retraite ….
Et derrière tout ça, n’oublions pas la plus que triste réalité des « travailleurs pauvres »
(dénoncée notamment par le superbe reportage
de Pascal Catuogno « Je travaille mais je suis pauvre » diffusé lundi dernier sur Canal +)
la responsabilité des gouvernements de droite comme de gauche dans l’organisation
de la précarité et l’impunité des profiteurs du système (qui ne sont pas ceux que le
gouvernement pointe du doigt, et qui sont une cible facile , oui je parles des chômeurs
et des Rmistes qui subissent plus qu’ils ne profitent…).
même de l’Etat est en cause puisqu’il ne joue plus son rôle protecteur,
mais il institutionnalise ce glissement (le travail à temps partiel en est un exemple).( sic : Pascal Catuogno)…et je suis bien d’accord avec lui !!! Après les « nouveaux riches » voici les « nouveaux gueux »….
http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/03/06/la-baisse-du-chomage-favorisee-par-l-augmentation-du-sous-emploi
_1019757_3234.html
http://www.lemonde.fr/opinions/article/2008/03/04/manipuler-les-chiffres-par-philippe-askenazy_
1018639_3232.html#ens_id=1017092